L'histoire et la géographie de l'Algérie sont intimement
liées. Ainsi, bien que la civilisation humaine au Maghreb remonte à des
millénaires, ce n'est qu'à partir de l'Antiquité que cet espace commence à
prendre sa forme actuelle en se scindant en trois régions-peuples :
Maghreb oriental, Maghreb central et Maghreb occidental. La
région-peuple du Maghreb central évoluera au fil des siècles en l'État nation
algérien moderne. Cet article traite donc de l'histoire de l'Algérie, et non
pas seulement de l'histoire de la République algérienne moderne.
Le passage des Vandales et des
Alains en Afrique ne laisse que
très peu de traces mais un siècle
de liens coupés avec Rome puis
avec Byzance a profondément
changé les esprits des autochtones
dont beaucoup ne vont pas
accepter la domination byzantine
qui doit vite compter sur les
nombreuses attaques de révoltés
berbères comme lors de la révolte
de Antalas juste après la
reconquête byzantine. La fragilité de cette reconquête « éclair » et l'instabilité de la
domination byzantine permet aux tribus berbères d'organiser la résistance contre l'«
occupant ».
En 544. Les Byzantins exerceront un pouvoir juste dans la province de Constantine.
Cependant, l'émergence d'insurrection berbère contre les Byzantins provoque
l'organisation de plusieurs États puissants les Dejrawa, les Banou Ifren, les Maghraouas,
les Awarbas, et les Zénètes [9].
Alains en Afrique ne laisse que
très peu de traces mais un siècle
de liens coupés avec Rome puis
avec Byzance a profondément
changé les esprits des autochtones
dont beaucoup ne vont pas
accepter la domination byzantine
qui doit vite compter sur les
nombreuses attaques de révoltés
berbères comme lors de la révolte
de Antalas juste après la
reconquête byzantine. La fragilité de cette reconquête « éclair » et l'instabilité de la
domination byzantine permet aux tribus berbères d'organiser la résistance contre l'«
occupant ».
En 544. Les Byzantins exerceront un pouvoir juste dans la province de Constantine.
Cependant, l'émergence d'insurrection berbère contre les Byzantins provoque
l'organisation de plusieurs États puissants les Dejrawa, les Banou Ifren, les Maghraouas,
les Awarbas, et les Zénètes [9].
IX-Période : islamisation de l'Algérie (647 à 776)
Ibn Khaldoun dresse un tableau qui résume presque toutes les dynasties importantes en
Algérie au Moyen-Âge. [10] [11]
Ibn Khaldoun dresse un tableau qui résume presque toutes les dynasties importantes en
Algérie au Moyen-Âge. [10] [11]
Étendue maximale du califat omeyyade, allié des Zénètes
La Berbérie, comme elle l'avait été
jadis au cours de la période
punique, se retrouve rattachée à
l'Orient. L'Islam éteint ce
flambeau du monde occidental et
du christianisme[12] . Les Berbères
s'enfuirent massivement à l'arrivée
de l'Islam[13] en se réfugiant en
Sicile[14] .
La chute de Rome, puis des
Vandales, et l'instabilité durant la
période byzantine entraînent la reconstitution de plusieurs principautés berbères.
Certaines, notamment dans les Aurès, vont résister à l'arrivée des musulmans entre 670 et
702.
Les figures les plus connues de ce conflit furent le roi chrétien Koceila, qui vainquit Oqba
Ibn Nafaa en 689, près de Biskra, puis la reine guerrière Kahena (de son vrai nom Dihya),
qui à la tête des Berbères ( des Dejrawas, des Banou Ifren de l'Aurès [15] et des Nefzaouas
de Libye Tripolitaine, ainsi que des Roums de la côte, infligea, en 693, à la bataille de la Meskiana, une sévère défaite au corps expéditionnaire arabe de l'émir Hassan Ibn en
Noman, qu'elle repoussa jusqu'en Tripolitaine. Mais elle perdit la bataille suivante en partie
à cause de la trahison d'un jeune Arabe qu'elle avait adopté (Khaled) et en partie parce que
ses hommes, voulant faire la terre brûlée pour décourager l'invasion, suscitèrent
l'opposition des cultivateurs Roums qui passèrent du côté arabe. Kahena meurt au combat
dans l'actuel Est algérien (Puits de Kahena, « Bir al Kahena »).
De nombreux Berbères se convertissent ensuite en masse à la religion musulmane. Certains
adoptent même la langue des conquérants, surtout à l'Est de l'Ifriqya. La conquête
musulmane de l'Espagne et du sud de la France qui s'ensuivit fut menée par un contingent
arabo-berbère qui comptait beuacoup de récents convertis, à commencer par son chef Tariq
ibn Ziyad, qui donna son nom à la colline de Gibraltar (Djebel Tarik). Après un conflit avec
le gouverneur du maghreb Moussa Ibn Nousair, Tariq Ibn Ziad fut envoyé enchainé au
calife de Damas et il mourut en route. Quant à l'immigration arabe en Afrique du Nord, elle
fut peu importante, sauf dans deux régions extérieures à l'Algérie, celle de Kairouan et celle
de Tanger. Il s'y ajouta ultérieurement l'arrivée dans certaines régions du sud l'arrivé de
tribus Arabes bédouines nommées Hilaliens.
Kharidjisme berbère (736 à 947)
Les Berbères ne tardent pas à se révolter contre l'autorité du calife d'Orient, autant pour
des raisons fiscales que politiques. Plusieurs royaumes berbères autonomes font leur
apparition. Dans le Maghreb central, l'un d'eux, la principauté de Tahert se développe
durant 140 ans. À la suite du grand schisme de l'islam, lorsque `Ali, gendre du prophète
disputant le califat à Muawiya, accepta une transaction, à la suite de laquelle Muawiya fut
vainqueur, l'islam se divisa en deux branches principales : les adeptes de la branche
dominante prirent le nom de sunnites et ceux qui se réclamaient d'Ali devinrent les chiites.
De ces deux branches, celle qui a finalement prévalu en Afrique du Nord est le sunnisme.
Il n'en fut pas toujours ainsi puisqu'au moment du schisme, la branche chiite fut à son tour
l'objet d'une scission : certains des partisans d'Ali lui reprochèrent d'avoir accepté le
compromis avec Muawiya et 12 000 de ses hommes quittèrent son armée. Leur tendance
prit le nom de kharidjisme. Le kharedjisme se développa par la suite avec une grande
ampleur en Afrique du Nord, où il fut accueilli avec chaleur par de nombreux berbères.
Leur révolte débuta à Tanger en 742.
Autre phénomène, le kharidjisme berbère sufrite et nekarite prit racine non seulement dans
la ferveur religieuse, mais aussi dans le mécontentement populaire. Le kharidjisme berbère
est basé sur des élections pour désigner les chefs. Un grand désordre et des combats très
violents ensanglantèrent l'Afrique du Nord. Ces massacres et ces dévastations entraînèrent,
entre autres conséquences, la création des royaumes du Maroc et de Tiaret, ainsi que
l'arrivée au pouvoir de la dynastie chiite des Fatimides.
Quant au kharedjisme, il disparut entièrement de l'Afrique du Nord où il n'a subsisté que
dans le Sud algérien, au Mzab. Les actuels originaires du Mzab, ou mozabites, exercent de
nos jours, dans le reste de l'Algérie, les activités les plus pacifiques, contrastant
particulièrement avec le goût pour le combat de leurs ancêtres.
La Berbérie, comme elle l'avait été
jadis au cours de la période
punique, se retrouve rattachée à
l'Orient. L'Islam éteint ce
flambeau du monde occidental et
du christianisme[12] . Les Berbères
s'enfuirent massivement à l'arrivée
de l'Islam[13] en se réfugiant en
Sicile[14] .
La chute de Rome, puis des
Vandales, et l'instabilité durant la
période byzantine entraînent la reconstitution de plusieurs principautés berbères.
Certaines, notamment dans les Aurès, vont résister à l'arrivée des musulmans entre 670 et
702.
Les figures les plus connues de ce conflit furent le roi chrétien Koceila, qui vainquit Oqba
Ibn Nafaa en 689, près de Biskra, puis la reine guerrière Kahena (de son vrai nom Dihya),
qui à la tête des Berbères ( des Dejrawas, des Banou Ifren de l'Aurès [15] et des Nefzaouas
de Libye Tripolitaine, ainsi que des Roums de la côte, infligea, en 693, à la bataille de la Meskiana, une sévère défaite au corps expéditionnaire arabe de l'émir Hassan Ibn en
Noman, qu'elle repoussa jusqu'en Tripolitaine. Mais elle perdit la bataille suivante en partie
à cause de la trahison d'un jeune Arabe qu'elle avait adopté (Khaled) et en partie parce que
ses hommes, voulant faire la terre brûlée pour décourager l'invasion, suscitèrent
l'opposition des cultivateurs Roums qui passèrent du côté arabe. Kahena meurt au combat
dans l'actuel Est algérien (Puits de Kahena, « Bir al Kahena »).
De nombreux Berbères se convertissent ensuite en masse à la religion musulmane. Certains
adoptent même la langue des conquérants, surtout à l'Est de l'Ifriqya. La conquête
musulmane de l'Espagne et du sud de la France qui s'ensuivit fut menée par un contingent
arabo-berbère qui comptait beuacoup de récents convertis, à commencer par son chef Tariq
ibn Ziyad, qui donna son nom à la colline de Gibraltar (Djebel Tarik). Après un conflit avec
le gouverneur du maghreb Moussa Ibn Nousair, Tariq Ibn Ziad fut envoyé enchainé au
calife de Damas et il mourut en route. Quant à l'immigration arabe en Afrique du Nord, elle
fut peu importante, sauf dans deux régions extérieures à l'Algérie, celle de Kairouan et celle
de Tanger. Il s'y ajouta ultérieurement l'arrivée dans certaines régions du sud l'arrivé de
tribus Arabes bédouines nommées Hilaliens.
Kharidjisme berbère (736 à 947)
Les Berbères ne tardent pas à se révolter contre l'autorité du calife d'Orient, autant pour
des raisons fiscales que politiques. Plusieurs royaumes berbères autonomes font leur
apparition. Dans le Maghreb central, l'un d'eux, la principauté de Tahert se développe
durant 140 ans. À la suite du grand schisme de l'islam, lorsque `Ali, gendre du prophète
disputant le califat à Muawiya, accepta une transaction, à la suite de laquelle Muawiya fut
vainqueur, l'islam se divisa en deux branches principales : les adeptes de la branche
dominante prirent le nom de sunnites et ceux qui se réclamaient d'Ali devinrent les chiites.
De ces deux branches, celle qui a finalement prévalu en Afrique du Nord est le sunnisme.
Il n'en fut pas toujours ainsi puisqu'au moment du schisme, la branche chiite fut à son tour
l'objet d'une scission : certains des partisans d'Ali lui reprochèrent d'avoir accepté le
compromis avec Muawiya et 12 000 de ses hommes quittèrent son armée. Leur tendance
prit le nom de kharidjisme. Le kharedjisme se développa par la suite avec une grande
ampleur en Afrique du Nord, où il fut accueilli avec chaleur par de nombreux berbères.
Leur révolte débuta à Tanger en 742.
Autre phénomène, le kharidjisme berbère sufrite et nekarite prit racine non seulement dans
la ferveur religieuse, mais aussi dans le mécontentement populaire. Le kharidjisme berbère
est basé sur des élections pour désigner les chefs. Un grand désordre et des combats très
violents ensanglantèrent l'Afrique du Nord. Ces massacres et ces dévastations entraînèrent,
entre autres conséquences, la création des royaumes du Maroc et de Tiaret, ainsi que
l'arrivée au pouvoir de la dynastie chiite des Fatimides.
Quant au kharedjisme, il disparut entièrement de l'Afrique du Nord où il n'a subsisté que
dans le Sud algérien, au Mzab. Les actuels originaires du Mzab, ou mozabites, exercent de
nos jours, dans le reste de l'Algérie, les activités les plus pacifiques, contrastant
particulièrement avec le goût pour le combat de leurs ancêtres.
Révolte berbère d'Abou Qurra (736 à 790)
Vers 736, Abou Qurra des Banou Ifren est élu comme roi des Banou Ifren et comme calife
des Berbères kharidjites sufrite[11] . Abou Qurra rassemblera tous les Berbères sous son
commandement. Abou Qurra part en guerre contre tous les régimes despotiques des
Omeyades, des Fatimides et des Abbassides. Abou Qurra sort vainqueur de toutes les
batailles. Il établira sa puissance dans tout le Maghreb. Il quitte sa fonction après que
quelques divergences apparaissent entre lui et ses subordonnants. Abou Qurra retourne à
Tlemcen et commande les Banou Ifren. Il invitera Idris à Tlemcen et s' efforcera à pacifier
la région.
A SUIVRE ...Période : X-Dynasties musulmanes berbères et arabes : (776
à 1556)
Vers 736, Abou Qurra des Banou Ifren est élu comme roi des Banou Ifren et comme calife
des Berbères kharidjites sufrite[11] . Abou Qurra rassemblera tous les Berbères sous son
commandement. Abou Qurra part en guerre contre tous les régimes despotiques des
Omeyades, des Fatimides et des Abbassides. Abou Qurra sort vainqueur de toutes les
batailles. Il établira sa puissance dans tout le Maghreb. Il quitte sa fonction après que
quelques divergences apparaissent entre lui et ses subordonnants. Abou Qurra retourne à
Tlemcen et commande les Banou Ifren. Il invitera Idris à Tlemcen et s' efforcera à pacifier
la région.
A SUIVRE ...Période : X-Dynasties musulmanes berbères et arabes : (776
à 1556)
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