L'histoire et la géographie de l'Algérie sont intimement
liées. Ainsi, bien que la civilisation humaine au Maghreb remonte à des
millénaires, ce n'est qu'à partir de l'Antiquité que cet espace commence à
prendre sa forme actuelle en se scindant en trois régions-peuples :
Maghreb oriental, Maghreb central et Maghreb occidental. La région-peuple du Maghreb central évoluera au fil des siècles en l'État nation algérien moderne. Cet article traite donc de l'histoire de l'Algérie, et non pas seulement de l'histoire de la République algérienne moderne.
X- Période : Dynasties musulmanes berbères et arabes : (776 à 1556)
Dynastie Rostemide (776 à 909)
Ibn Rustom prend comme épouse une femme berbère des Banou Ifren et il aura des enfants .[16] Il fondera une dynastie dans le nord du Maghreb. Par la suite, l'idéologie du rostemisme se transformera en ibadisme.
Dynastie Idrisside 788 à 985
Idris prend comme épouse une berbère. Il y aura un enfant Idriss II. [3] Deux versions des faits: La première Abou Qurra invite Idriss vers 790 à séjourner à Tlemcen[17] . La deuxième version et que Idriss regroupe ses alliées et fait une incursion à Tlemcen. Le chef des Maghraouas Mohamed
Ibn Khazer fera une allégeance à Idris vers 790. En somme, il n'y aura aucun combat entre Idris et les Zénètes.[18] Idris va combattre les kharidjites et les Aghlabides lorsqu'il prend pouvoir au Maghreb.
Dynasties Aghlabide 800 à 909En 800, le calife abbasside Haroun ar-Rachid délègue son pouvoir en Ifriqiya à l’émir Ibrahim ibn Al-Aghlab.langue et culture.
Al-Aghlab établit la dynastie des Aghlabides, qui règne durant un siècle sur le Maghreb central et oriental. Le territoire bénéficie d’une indépendance formelle tout en reconnaissant la souveraineté abbasside.
Par la suite, les émirs aghlabides continuent de prêter allégeance au calife abbasside.
Dynastie Fatimide (909 à 972)
L'origine de la dynastie fatimide chiite remonte au Xe siècle siècle, où, entre 909 et 1171, Ubayd Allah al-Mahdi, un chiite ismaélien originaire de Syrie, s'installe en Kabylie en fondant un califat
dissident des Abbassides de Bagdad.
Ubayd Allah al-Mahdi, dont le surnom Al-Mahdi , signifie « celui qui est guidé (par Dieu)», se
targuait alors d'être un descendant indirect du prophète Mahomet, par sa fille Fatima Zahra, et son gendre Ali ibn Abi Talib. Les sunnites, qui contestaient notamment cette assertion, furent persécutés sous le joug des Fatimides. Les historien sunnites gardent d'ailleurs trace de cette dynastie sous un nom différent, celui d'« Ubaydites ».
Le calife, lors d'un séjour à Sijilmassa au Maroc, foyer du kharidjisme, fut capturé par les Berbères zénètes. Des dai qarmates furent alors dépêchés comme émissaires par Ismaïl ben Jafar auprès de tribus berbères pour tenter de négocier leur soutien et de libérer leur leader. La tribu Kutama accepta de se rallier aux Fatimides, ce qui conduisit à la libération d'Al Mahdi. Une fois libéré il recruta avec les Kutama de nouveaux combattants berbères, aboutissant à la conquête de l'Ifriqiya des Aghlabides, et à l'extension de l'influence de la dynastie sur une grande partie du Maghreb.
Les Zénètes néanmoins ne leur laissèrent pas pour autant champ libre : À l'apogée d'une période de remous sur fond de rébellion des Kharijites, les tribus berbères zénètes d'Abu Yazid[19] parviendront en 944, à défaire l'armée fatimide et à s'emparer de Kairouan. C'est alors que les Zirides, alliés des Fatimides, arrivent à point nommé à la rescousse des chiites: Le chef berbère Ziri ibn Manad, ayant réuni sous son autorité les tribus Sanhadjas, met en déroute les tribus Zénètes et sauve l'empire Fatimide. Il y gagnera le poste de gouverneur du Maghreb central comme récompense de sa fidélité.
Peu à peu, l'armée affaiblie des Fatimides se recompose, puisant toujours leurs forces chez les Kutamas, mais aussi désormais en Perse et en Syrie, d'où les mercenaires affluent. Ils parviendront finalement à se ré-imposer en maîtres du Maghreb occidental, avant de tourner leur effort armé vers l'Orient, pour aboutir à la conquête de l'Égypte en 969.
A partir de ce moment, les Fatimides commencèrent à se désintéresser de leurs terres d'origine, les laissant au fur et à mesure tomber aux mains des Zirides, jusqu'à un tel point qu'en 1060 la dynastie n'avait plus pour territoire que l'Égypte.
Prochainement (Dynastie Ifrenides de 942 à 1066 )
Maghreb oriental, Maghreb central et Maghreb occidental. La région-peuple du Maghreb central évoluera au fil des siècles en l'État nation algérien moderne. Cet article traite donc de l'histoire de l'Algérie, et non pas seulement de l'histoire de la République algérienne moderne.
X- Période : Dynasties musulmanes berbères et arabes : (776 à 1556)
Dynastie Rostemide (776 à 909)
Extension maximale de la dynastie Rostémide (776-909) |
Dynastie Idrisside 788 à 985
Extenstion maximale de la dynastie Idrisside (788 et 985), allié aux Zénètes et aux Awarbas |
Ibn Khazer fera une allégeance à Idris vers 790. En somme, il n'y aura aucun combat entre Idris et les Zénètes.[18] Idris va combattre les kharidjites et les Aghlabides lorsqu'il prend pouvoir au Maghreb.
Dynasties Aghlabide 800 à 909En 800, le calife abbasside Haroun ar-Rachid délègue son pouvoir en Ifriqiya à l’émir Ibrahim ibn Al-Aghlab.langue et culture.
Al-Aghlab établit la dynastie des Aghlabides, qui règne durant un siècle sur le Maghreb central et oriental. Le territoire bénéficie d’une indépendance formelle tout en reconnaissant la souveraineté abbasside.
Par la suite, les émirs aghlabides continuent de prêter allégeance au calife abbasside.
Fatimides, au Xe siècle quatre dynaties émerges Zirides, Ifrenides, Maghraouides et Hammadides |
dissident des Abbassides de Bagdad.
Ubayd Allah al-Mahdi, dont le surnom Al-Mahdi , signifie « celui qui est guidé (par Dieu)», se
targuait alors d'être un descendant indirect du prophète Mahomet, par sa fille Fatima Zahra, et son gendre Ali ibn Abi Talib. Les sunnites, qui contestaient notamment cette assertion, furent persécutés sous le joug des Fatimides. Les historien sunnites gardent d'ailleurs trace de cette dynastie sous un nom différent, celui d'« Ubaydites ».
Le calife, lors d'un séjour à Sijilmassa au Maroc, foyer du kharidjisme, fut capturé par les Berbères zénètes. Des dai qarmates furent alors dépêchés comme émissaires par Ismaïl ben Jafar auprès de tribus berbères pour tenter de négocier leur soutien et de libérer leur leader. La tribu Kutama accepta de se rallier aux Fatimides, ce qui conduisit à la libération d'Al Mahdi. Une fois libéré il recruta avec les Kutama de nouveaux combattants berbères, aboutissant à la conquête de l'Ifriqiya des Aghlabides, et à l'extension de l'influence de la dynastie sur une grande partie du Maghreb.
Les Zénètes néanmoins ne leur laissèrent pas pour autant champ libre : À l'apogée d'une période de remous sur fond de rébellion des Kharijites, les tribus berbères zénètes d'Abu Yazid[19] parviendront en 944, à défaire l'armée fatimide et à s'emparer de Kairouan. C'est alors que les Zirides, alliés des Fatimides, arrivent à point nommé à la rescousse des chiites: Le chef berbère Ziri ibn Manad, ayant réuni sous son autorité les tribus Sanhadjas, met en déroute les tribus Zénètes et sauve l'empire Fatimide. Il y gagnera le poste de gouverneur du Maghreb central comme récompense de sa fidélité.
Peu à peu, l'armée affaiblie des Fatimides se recompose, puisant toujours leurs forces chez les Kutamas, mais aussi désormais en Perse et en Syrie, d'où les mercenaires affluent. Ils parviendront finalement à se ré-imposer en maîtres du Maghreb occidental, avant de tourner leur effort armé vers l'Orient, pour aboutir à la conquête de l'Égypte en 969.
A partir de ce moment, les Fatimides commencèrent à se désintéresser de leurs terres d'origine, les laissant au fur et à mesure tomber aux mains des Zirides, jusqu'à un tel point qu'en 1060 la dynastie n'avait plus pour territoire que l'Égypte.
Prochainement (Dynastie Ifrenides de 942 à 1066 )
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