En 1999, et même avant, l’Algérie était dépendante à 98% de ses
hydrocarbures, qui pour l’essentiel sont pompés par des multinationales
étrangères. En 2016, l’Algérie est toujours dépendante à 98% de ces
mêmes hydrocarbures. A partir de ce déprimant constat, comment imaginer
que des réformes, conduites par les mêmes hommes depuis 1999, ne
serait-ce que pour porter l’indépendance à 3%, aient une chance
d’aboutir ? Le calcul peut être fait en suivant une logique
mathématique, 100% moins 98% = 2%, l’Algérie a donc 2% de chances de
voir ses réformes aboutir. Et pour augmenter la probabilité de réussite,
il faudrait changer 98% du personnel politique, du sommet aux strates
intermédiaires, ce qui a environ 2% de chances d’arriver, le dirigeant
algérien ayant cette fâcheuse manie de ne jamais reconnaître qu’il fait
partie de l’échec, convaincu qu’il est encore lié à la solution.
Evidemment, il y a pire, un pays qui serait dépendant de ses exportations de matière première à 99%, voire à 100%. Mais y a-t-il une différence significative entre 98 et 100 ? Pas vraiment, mais ce 2% porte une charge symbolique, on a échappé au zéro absolu. Surtout, ce 2% ramené à la population, donne 800 000 Algériens. Il y aurait donc près d’un million d’Algérien(ne)s qui produisent bien, ce qui est rassurant, et c’est ce million qui devrait être aux commandes de la décision et l’action économique. A la place, l’Algérie s’est dotée d’un ministre milliardaire qui a des comptes au Panama, un luxueux appartement à Paris et avait lui-même monté une usine en son temps, de chips, avec l’argent des banques publiques, et qui a fait faillite. Petit sondage, 98% des Algériens pensent que l’échec économique est dû à des facteurs internes, l’incompétence de sa gouvernance et l’inefficacité de sa gestion, 2% n’ayant pas d’avis sur le sujet. 98% des dirigeants pensent qu’ils sont bien à leur place. 2% étaient injoignables au moment du sondage.
Evidemment, il y a pire, un pays qui serait dépendant de ses exportations de matière première à 99%, voire à 100%. Mais y a-t-il une différence significative entre 98 et 100 ? Pas vraiment, mais ce 2% porte une charge symbolique, on a échappé au zéro absolu. Surtout, ce 2% ramené à la population, donne 800 000 Algériens. Il y aurait donc près d’un million d’Algérien(ne)s qui produisent bien, ce qui est rassurant, et c’est ce million qui devrait être aux commandes de la décision et l’action économique. A la place, l’Algérie s’est dotée d’un ministre milliardaire qui a des comptes au Panama, un luxueux appartement à Paris et avait lui-même monté une usine en son temps, de chips, avec l’argent des banques publiques, et qui a fait faillite. Petit sondage, 98% des Algériens pensent que l’échec économique est dû à des facteurs internes, l’incompétence de sa gouvernance et l’inefficacité de sa gestion, 2% n’ayant pas d’avis sur le sujet. 98% des dirigeants pensent qu’ils sont bien à leur place. 2% étaient injoignables au moment du sondage.
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